LE DIVORCE

Notre société actuelle se dit plus évoluée en plein de domaines.

 

En effet, nous avons aujourd'hui plus de facilité que toutes les autres époques qui nous ont précédés réunies. Depuis les fast food où l'on mange en des temps records jusqu'au visioconférences que nous tenons pratiquement de manière instantanée malgré les grandes distances qui nous séparent, en passant par le monde des livraisons express, nous sommes ainsi environnés de toutes sortes de choses rapides et belles, et cependant, paradoxe, l’on fait des gens moins épanouis.

 

Car oui, les hommes ont une mine parfaitement maussade et la vie ne semble pas forcément si belle.

 

Pourtant, nous en tant qu'hommes nous avons prôné et installé une vie sans limites.

 

Et voici: malgré toutes les barrières individuelles et collectives que nous avons fait sauter au nom d'une plus grande liberté, sommes-nous pour autant plus heureux?

 

Non pas du tout, nous sommes plus en proie à la dépression et au suicide que dans les générations passées.

 

Dans cette même veine, nous avons fait sauter toutes les limitations qui existaient dans le cadre du couple et du mariage.

 

Autrement dit, nous nous sommes donnés la possibilité de nous marier et de divorcer comme bon nous semblait, en somme comme on changerait de chaussette, mais finalement à quoi de bon sommes-nous fondamentalement arrivés? 

Ce mode de vie nous rend-il particulièrement plus heureux que ces gens d'avant qui respectait un peu plus le caractère sacré du mariage?

 

Car en effet, l’homme ressent le désir d’être avec une autre personne et même dans la durée pour partager certains bonheurs avec cette personne. C’est naturel et normal. L'homme ressent le besoin alors de sceller cette union forte et particulière au milieu de toutes autres relations, par un acte sacré qu'est le mariage.

 

Mais le fait de ne pas se donner des limites, de ne pas préserver justement ce que nous avons ainsi, peut nous conduire à toutes sortes d’instabilité et mettre à mal durablement cette paix et cette quiétude avec l’être aimé. Et lorsque l'équilibre du mariage est troublé, nous pouvons nous retrouver nous-mêmes déséquilibrés et parfois sur du long terme.

 

Le premier problème est souvent un événement extérieur au couple qui vient tout bouleverser… : une infidélité, une maladie, un accident, du chômage, etc…

 

Le deuxième problème ce sont des questions internes au couple comme des incompatibilités, des difficultés de communication, des lassitudes, des luttes d'autorité, et toutes sortes de choses similaires.

 

C’est très souvent le fait que chacun n’ait pas la paix en lui-même et déporte sur l’autre son mal-être, qui lui sert alors dans ce cas de bouc émissaire.

 

Mais dans tous les cas, pourquoi ne pas voir que malgré tout, nous avons certainement dans la grande majorité des cas intérêt à rester ensemble en tant que couple, plus qu’à nous séparer ?

 

C'est un peu comme quelqu'un dit : « je préfèrerais être seul(e) » mais lorsqu’il se retrouve seul, ça devient maintenant : « ça serait bien si j’avais quelqu’un dans ma vie » et on revient à la case de départ pour que peut-être, malheureusement, le même cas de figure se reproduise encore et encore avec toutes les blessures intérieures que cela génère à chaque fois!

 

Il est peut-être donc mieux de chercher à entrevoir des moyens de changer et de se réconcilier que d'opter pour le divorce comme la panacée.  

 

Il est vrai que lorsque la violence s’invite, le sujet devient nettement plus délicat.

 

Et pourtant rester ensemble reste l'option principale, mais non sans mettre en place une certaine solution qui sera en bénéfice à chaque conjoint.

 

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